la tristesse et son acceptation



bonjour à vous

aujourd'hui, un travail un peu plus difficile qu'un autre, une personne agée, faisant le bilan de sa vie, le suicide de son fils, sa tristesse, son sentiment d'avoir été impuissante, d'avoir manqué quelque chose, ses reproches, ses manques. Elle venait de la part d'une dame qui avait déja travaillé avec moi, un tri de papiers et elle ressort mon numéro par "hasard". Il y a longtemps que j'aie perdu l'habitude d'écrire...eh oui, facebook nous emporte ailleurs, la vie, le net et mon blog a fini par perdre de son importance. Une femme de 72 ans qui vous contacte pour que vous l'aidiez à accepter le suicide de son enfant, pour que vous lui ammeniez la paix et qui quant elle fait le bilan de sa vie, n'arrive pas à trouver les points positifs qui lui permettraient de s'ancrer dans sa vie, rien une vie passée, effacée derrière un pervers narcissique qui a gommé pour elle ses liens, ses amitiés, une vie à subir, et la mort de ce fils rajoutant au vide de sa vie. Il m'a fallu, lui dire, lui faire accepter qu'elle était une victime, On ne peut guérir si l'on ne consent à accepter sa souffrancee, à la regarder en face. On peut dire tout ce que l'on veut, penser positivement, se répeter que tout va bien si ce n'est pas la réalité, pour aller quelque part il faut bien un point de départ non ? nier sa souffrance, se mentir ne peut parfois que faire empirer les choses, cela consiste à mettre au congélateur ses émotions, son vécu en attendant le dégel, mais vient un jour un fusible qui pète et tout notre émotionnel nous inonde.

Une technique trés interessante est de se visualiser en se dédoublant, on peut au début du travail penser à des moments ou nous avons surmontés des épreuves avant que le lot des épreuves ne finisse par nous submerger. Ces fois ou nous avons osé, ou nous en sommes sortis forts.Ou bien de faire appel à cette conscience  de nous qui vibre a l'intérieur en accord avec le reste de l'univers.Nous sommes bien souvent capable du meilleur pour défendre ceux que nous aimons et du pire envers nous meme. Cette fois ci l'exercice consiste à se visualiser face à soi, à se sentir plein d'amour vis à vis de soi. Cette part de nous qui à gagné bien des épreuves est là, face à notre part de souffrance, de douleurs. Se visualiser en train de se prendre dans les bras, comme un vieil ami que l'on consolerait, trouver les mots, accepter d'entendre ce vieil ami, dire ses peines, plus que l'écouter, l'entendre et lui dire qu'il a raison, que rien ne justifie sa souffrance, mais qu'a partir de maintenant rien ne justifie non plus qu'il continue à vivre dans ce schéma de souffrance, lui dire que l'on est venu réparer le mal qui à été fait, le prendre dans nos bras, accepter ce qui a été et lui dire qu'a partir de maintenant plus jamais rien ne sera pareil, parce que cette part là a été entendue, reconnue et qu'elle peut commencer a se reconstruire. Entendre tous les pleurs, tous les maux et les consoler, non pas en pleurant avec, mais en mettant de l'amour dessus. Cette technique que j'utilise trés souvent porte ses fruits, elle permet à la souffrance d'etre vue, ciblée et de disparaitre ensuite. On fait le vide et on remplace par des schémas positifs, une reconstruction.

Cette personne m'a touchée dans le sens ou elle n'entendait que sa tristesse et ne faisait qu'une avec elle, n'acceptant pas qu'aujourd'hui, l'ame de son fils aie pu trouver le repos qu'il n'avait de son vivant. Notre venue sur terre est programmé, nous sommes pour un temps indéfini et quand le mot fin arrive, peu importe la manière dont cela se passe, cette fin là a toujours raison. Je souhaite trés honnétement que nous comprenions mieux le sens de notre vie et que nous la vivions à fond, on a une idée de la mort souvent préconcue, hors il n'en est rien, certaines ames tournent en boucle le moment de leur départ (les cinq dernières minutes en général)parce qu'elles ne réalisent pas et ne veulent pas accepter ne plus avoir de corps,  etre parties de cette manière ...tandis que d'autres peuvent accepter ce départ et se sentirent libérés une fois de l'autre coté, la pesée de notre ame, vient de nous. Oui travail difficile aujourd'hui, parce que le mur de solitude que s'est bati cette femme est fait de croyances douloureuses et qu'elle ne pouvait entendre que son enfant s'était libéré.

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