blessures d'enfances

Bonjour à vous.

. Depuis le mois de juillet, certaines choses que je devais vivre sont arrivées, pleins de signes que je ne captais pas, il m'a fallu travailler sur moi pour le comprendre. J'aie eue une enfance marquée par la violence, j'étais bébé quant mon père naturel  m'a jetée contre une porte, j'avais six mois, parce que je pleurais trop, je faisais trop de "bruit" ma bouche en porte encore la cicatrice, elle se réouvrait tous les ans en gercures douloureuse...Aprés je n'aie plus parlée jusqu'a l'age de six, sept ans, je baragouinais et seule ma soeur me comprenait, elle "traduisait", la communication n'était pas mon for, ou du moins ne l'étais plus, j'avais bébé appris à me taire, compris qu'il ne fallait pas déranger, pas faire de vagues, ne pas faire de bruits ou etre de trop. Ma mère à divorcée trés tot de mon père, nous avons vécues, toutes les trois, maman, soeurette et moi dans un état quasi fusionnel, au pays des bisounours.

 Puis un jour, un homme est rentré dans notre vie, un homme qui nous adorait, qui nous faisait du baby sitting, maman s'est dit : c'est bon, il n'est pas là pour mon physique, il est là parce qu'il les aime, j'aie trouvée quelqu'un qui aime mes enfants. Il s'est installé dans notre vie, et trés tot "son autorité" naturelle s'est affirmé. Il était fou d'amour pour ma mère, moins pour nous. Et la violence insidieuse est rentrée dans notre vie, c'était toujours en son absence que les coups les plus violents tombaient, je me souviens de la terreur animale qui grondait dans mon ventre, quant pour n'importe quel prétexte nous recevions une rouste, il nous finissait à coups de pieds, car ma soeur et moi nous étions pissées dessus comme des petits animaux morts de trouille. J'aie bien sur des années aprés travaillée dessus, réconciliée cette enfant intérieur avec la vie, tout cela aprés avoir vécue des amours passionnels, destructeurs et ... Violents. j'aie divorcée pour violence conjugale, car une prise femelle en mode violence passive, avec une prise male avec violence actif, ca ne peut que donner du bon courant. J'aie commencée à regler tous ces problèmes à l'age de trente ans.

Mais je me suis apercue ces derniers temps, que je n'avais pas tout totalement réglé. Car la violence ne vient jamais seule, elle s'invite à votre table, et renverse les couverts, salit la nappe, insulte les convives, ceux que vous aimez, elle s'invite avec ses amis / Solitude, trahison, tristesse, abandon, incapacité d'agir ...Les signes avants coureurs sont venus dés le mois de juillet, un sentiment de lassitude, d'impuissance aussi. Comme par hasard, j'avais comme invité à la maison, mon beau père à qui j'aie pardonné tout cela depuis longtemps, mais le germe de la violence est en moi, en moi oui !!! en mode passif, saloperie de germe và !Je suis une personne extrémement douce, mais capable de prendre des décisions surprenantes, qui sont "extrémes" bien sur, et qui désarconne mon hom, mon entourage, je ne sais pas agir en douceur, je serais plutot comme la reine de coeur "qu'on lui coupe la tete" quant une personne ne me va pas.

J'aie travaillée sur moi, suis partie dans la foret avec une amie chamane, battre le tambour, enterrer mes chagrins dans la terre, les évaporer dans l'air, le trop plein est sorti, mais restait le germe de tout cela. La part sombre de moi, il faut pouvoir se regarder en face, et je suis contaminée par cette violence. Je ne passerais bien sur jamais à l'acte, mais j'aie peur de cette violence que je sens en moi, quant j'enguirlande mes enfants, que ma chienne m'a contrariée... J'aie des images dans ma tete, je ressens cette fureur qui n'est pas moi et hurle à l'intérieur de moi, je parle d'un ton posé avec le temps j'aie appris à me poser, mais si vous saviez quel monstre de puissance il y a en moi, jeune j'aie balancée une poubelle de 100 litres sur la voiture d'un amoureux, j'aie écrits sur tous les murs avec du rouge à lèvres : salaud... Je me suis coupée les cheveux toute seule "a la pirate" quant j'aie appris qu'il m'avait trompée avec une coiffeuse, une folle vous dis je !

Du grand n'importe quoi, avec le temps j'aie appris à me calmer, à la jouer différemment. J'aie ce mois de vacances, fait plein de choses "inconscientes" qui m'ont remmenée en arrière, que de signes que je n'aie pas vus. La partie de ma vie la plus proche était réglée, mais certaines parts de mon enfance étaient si profondément enfouies en moi qu'il m'a fallut du temps avant d'y accéder. Violence, trahison, solitude et abandon /// Lequel de ces maux est le pire pour vous ? la violence à emmené en moi ce sentiment d'etre trahie par ma mère, qui m'aimait tant, elle m'a emmenée vers l'abandon et au final la solitude la plus intérieure qui soit, car dans mes cris d'enfants, dans mes hurlements de terreurs, personne ne venait vers moi, et la vie devenait injuste, il n'y avait aucune justice, seule la solitude, ce sentiment de n'exister pour personne dominait, ce sentiment que ceux qui nous aimaient pouver nous quitter, nous trahir comme ma mère qui ne savait pas ce qui se tramait quant elle n'était pas là, car les coups n'étaient jamais sur le visage, mais dans le dos, dans les reins, dans le ventre. Puis l'autre jour, une photo qui me remmene à cette immense solitude qui m'a fait croire que je n'existais pour personne, que je n'avais de valeur pour personne, je sais je sais blablabla, on m'aime, j'en suis certaine aujourd'hui que je compte pour beaucoup de gens, mais à l'intérieur de mon etre, il y a une croyance qui fait que en cas de coups, de blessures, de choc je suis capable de croire que je n'existerais jamais pour personne, une croyance je vous dis. Cela donne un raz de marée qui vient, qui vous submerge et vous empèche de dormir la nuit, car ce n'est pas vous dans votre etre de tous les jours, c'est la part immergée qui parle en vous, qui met en marche le mental, la souffrance, vous obligeant à trouver une solution pour survivre. C'est bien là le mot : survivre.

Sommes nous en état de survie en tant qu'etres humains ? non, je ne crois pas, nous sommes en état de guérir. Bref cela arrive en flot émotionnel, chuis adulte, je mouche mon nez.

Quelques jours aprés, dans la rue, un homme m'aborde, je l'ignore, il me dit :t'y es charmante, t'as un tel. Je l'ignore, je prends mon tel et j'appelle ma fille ainée, on doit se retrouver, oh merde son répondeur, je fais semblant, je m'éloigne de lui. Je continue de marcher en ville, il me suit, me traque. Je croise ma soeur avec une amie, je parle un peu...Il est là devant une vitrine de magasin, fait semblant d'attendre, je leur parle de cet homme qui me suit, elles se retournent, il disparait. Je reprends ma route et me dis je vais lui envoyer mon sac dans la tronche, il va pleurer, et la colère monte en moi, la violence aussi, bizarrement à un moment cela cède, pour faire place à la peur, je n'ose plus, je m'apercois que je me paralyse petit à petit.Je suis dans ma rue, je ne veux pas rentrer chez moi, pas qu'il me suivie jusqu'a chez moi,je recroise des amis, je reparle il est là, a dix mètres de moi. nous discutons vingt minutes, à un moment nous nous arrétons. Ce mec est toujours là, maintenant juste "chez moi", appuyé contre l'horodateur, sous la fenetre de ma cuisine, l'horreur totale, j'appelle zom, je luis dis mon coeur sort dans la rue, il y a un mec qui me suis depuis une demie heure, viens me chercher, je suis à dix mètres de chez moi, je me trouve ridicule. Je téléphonne, et je le regarde dans les yeux, d'un coup il capte que j'aie appellée quelqu'un, et il s'éloigne, il m'évite, mon mari ouvre la porte, perversdu30 est déja loin, il a marché vite et j'aie eue trés peur, comme il y a longtemps, un truc qui m'a submergée, me rendant impuissante. je me dit merde, viol en soi, viol en se... ca me pertube, je commence à aligner des pièces de mon puzzle, et cette nuit un rève qui colle toutes mes pièces, me reveille ce matin, travaille dessus et pleure comme une gamine de 8 ans, parce que cette énergie de violence ne m'a jamais quittée, elle m'a mis en mode passif, elle était collée à moi, cloisonnant mon coeur dans du papier cellophane, m'empéchant de m'en servir, pour agir, pour comprendre aussi. Je vous le dis les z'amis, les couches de notre etre, sont profonds, gratinées parfois et nous évoluons par cap, ces derniers temps furent pour moi cap horn, et je reviens me libérant définitivement de cette couche là.

Je sais aujourd'hui que je ne suis pas la seule à vivre des choses, fortes, comme un sentiment de trahison, de perte, de violence aussi, alors je te dédicace à toi mon amie.Cet article afin qu'il puisse te permettre de voir en toi et de comprendre que tu as toutes les ressources nécessaires pour t'en libérer et agir. Je t'aime

1 commentaire:

martine a dit…

Merci Myriam pour ton partage, si douloureux soit il. Je te comprends tout à fait. Je me suis demandée moi aussi d'où venait la rancoeur, .... et je n'arrivais pas à voir quoi qui m habitait depuis si longtemps. J 'avais de la peine à aller voir ce quoi??? qui grondait.. là dans ma révolte. Il a bien fallu voir un jour : j ai découvert la haine en moi. Mais tout vient au compte gouttes, dans l'insuportable que l'on peut voir, l inadmissible, par le mental. Mais aussi ce qui est derrière qui a provoqué la haine. J 'ai découvert la peur, une peur viscérale, enfouie très profondément, qui paralyse : c'est de la sidération. J ai cherché dans le dic, et parlé à ma thérapeute : la sidération, et aussi la dissociation.C'était long de sortir tout ça de mes entrailles, de mon ventre de petite fille-femme. Un jour, à une réunion chamanique, dans un cercle de femmes, de tous âges, il nou a été permis d'exprimer cette "violence" possible ne chacune de nous. Chaque fois qu'une femme s'était exprimée, on offrait cela à la Lumière, avec le tambour. J entends mal, mais j'entendais leurs voix, voyais leurs visages, leurs gestes : rage, haine, dégôut, horreur, gestes malhabiles des filles bléssées, gestes de mimiques violents, fantasmes de destruction exprimés... J'étais émue, en compassion avec toutes mes soeurs. Une plus près de moi a parlé...de son père, et j ai vu ses gestes tordant qq chose. J'étais la dernière, et j'ai osé exprimé une image longtemps gardée d'une lecture féminine : ce s erait facile de passer un pénis dans une moulinette!!! la destruction de cet organe qui mm'a démolie, comme bon nombre de vous petites soeurs. J'ai exprimé aussi un pardon, et demandé que l'harmonie revienne entre nous femmes et hommes. mais cette peur est longue à déraciner, à cause des risques de mort, de violence, de coups. Et avec, la honte de soi, le malaise de soi fille-femme qui ne nous connaissions plus, avec un vague sentiment de ne pas exister, ou pas le droit d 'exister, une culpabilité. Cette culpabilité existe depuis Adam et Eve : Adam a fait porter une faute sur Eve, refusant sa propre responsabilité. Et depuis, nous sommes coupables.. peut être Myriam peut apporter un autre éclairciement. je me suis réapproprié mon corps de femme, un hiver dans la solitude, j'ai retrouvé qq chose au fon de moi dans mes entrailles, rouges de vie, et ce point lumineux tout au fond de moi-même. J'ai écrit : Carnet de voyage intérieur au féminin. Nous sommes là, mes soeurs, nous pouvons nous relever, relever la tête de nous femmes ici sur terre, et reprendre notre pouvoir intérieur en notre ême-être et notre ventre. Je e sens remplie maintenant d'un amour, en écrivant tout cela, envers vous, mes soeurs : je vous aime.
martine